Comment faire du Zéro Déchet?

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Comment faire du Zéro Déchet?

375 Kg par an par habitant! Soit plus d’ 1 kg par jour! C’est le poids moyen de déchets que l’on rejette. Faramineux, non? J’avoue n’avoir jamais pesé ma poubelle bien que je fasse attention à ma manière de consommer (achat utile, limitation des emballages), mais j’ai pris une claque en allant à l’atelier de Marie et Mathieu: moins de 1 Kg pour Marie, Mathieu et leur fils en 1 mois.

Zéro Déchet, kézako?

Le Zéro Déchet est à la fois une philosophie de vie et une stratégie de réduction de la quantité de déchets produite par la civilisation.

La stratégie est facile à comprendre: comment peut-on réduire le poids de nos poubelles? Acheter cet ensemble de yaourts avec un emballage carton et un sur-emballage plastique ou acheter ceux à côté, par 4, sans emballage? Acheter l’objet en bois compostable ou celui en plastique?

Maintenant, en ce qui concerne la philosophie de vie, vous allez voir que l’on peut se poser d’autres questions: ai-je vraiment besoin de cet objet? Est-ce que je veux me faire manipuler par la publicité? Est-ce que je veux manger plus sain ou je m’en fiche que mes aliments soient en contact avec le plastique?

En France, le Zéro Déchet est soutenu par Zero Waste France (anciennement le Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets)). L’association a été créée en 1997 et est devenue Zero Waste France en 2014. Ses missions sont les suivantes :

  • informer sur la problématique des déchets,
  • agir dans le but de prévenir et de réduire la quantité et la toxicité des déchets,
  • militer en faveur de la suppression des traitements des déchets les moins respectueux de l’environnement (notamment stockage, incinération, tri mécano-biologique etc.),
  • promouvoir par tous moyens la démarche Zero Waste (zéro gaspillage et zéro déchet)

Des groupes locaux ont été lancés à partir de 2015 mais surtout, a été mis en place le premier festival Zero Waste à Paris, les 30 juin, 1er et 2 juillet 2016.

On pouvait y rencontrer Béa Johnson qui a publié en 2013 son livre Zéro Déchet qui a fortement contribué à sortir de l’ombre cette pratique. Cette femme, originaire de Besançon, est partie vivre aux USA, où elle a fondé une famille. C’est dans cette ambiance consumériste que la crise a éclaté et que Béa Johnson a entrepris de réduire sa consommation.

On pouvait également y faire la connaissance de La Famille Zéro Déchet autre référence française. Bénédicte illustratrice et Jérémie coordinateur de projet dans l’associatif ont mis leur savoir faire dans un site internet et des livres très sympathiques. Ces 2 amoureux de la nature rêvent qu’un jour notre société soit en adéquation avec elle. Comment ne pas être d’accord avec ça? Si vous lisez ces lignes vous le comprenez bien.

Marie et Mathieu ont donc pu vivre ce festival et échanger avec chaque citoyen acteur.  Ils tiennent également un blog qui s’appelle Vers l’éco-logique. Vous ferez la connaissance de Gaspi, Goulaf, Patouch, Pollux et Simplet leurs mascottes. Très sympa! Tous deux organisent par ailleurs des ateliers autour de Valenciennes et ont été contactés par la mairie de Valenciennes pour faire partie de la commission Développement Durable. C’est le mercredi 25/01/2016, que je les ai rencontrés lors d’un atelier.

Marie parle, Mathieu découpe

Nous sommes une petite dizaine, amoureux de la nature, écolo dans l’âme et soucieux de faire mieux. Marie prend la parole, pendant que Mathieu découpe du tissu, et nous explique que c’est assez tôt que leur est venue cette envie du « vivre mieux ». Il faut dire que Mathieu, de par sa formation en Sciences de la Vie et de la Terre (Tiens! Cela me rappelle quelqu’un!…), a appris à aimer notre environnement et à comprendre comment il fonctionne. Il a donc entrainé Marie dans son sillage.

Lorsqu’ils étaient étudiants (donc avec peu de moyens), ils ont essayé de se mettre au bio. Mais le bio peut être cher et il faut faire attention à la localisation. Ils se sont donc plutôt intéressés aux producteurs locaux. Ensuite, ils ont commencé à réduire, puis stopper, la consommation de viande transformée (Knacki, Nuggets, Cordon Bleu surgelé…)…

Cela fait à présent un an et demi qu’ils ont débuté le zéro déchet et c’est lors du festival que la philosophie Zéro Déchet s’est ancrée dans cette famille. Ils ont décidé de partager cela sur un blog car ils se sont souvent confrontés, comme tous les passionnés, à un mur d’aveugles qui les prenaient pour des extraterrestres. Ils se sont alors dit que s’ils ne pouvaient pas les convaincre par leur conviction, ils y arriveraient en montrant tout simplement que cela existe et que c’est possible.

Marie explique que « du Zéro Déchet, on part dans beaucoup de directions sur la consommation »: ai-je vraiment besoin de cela? Est ce que je ne peux pas l’avoir d’occasion? Est ce qu’il n’y a pas un producteur local pour ça?

Elle continue en expliquant « que viser le Zéro Déchet ne signifie pas que l’on va y arriver mais que dire que l’on ne peut pas l’atteindre, c’est ne rien faire ». Elle ajoute que « lorsque l’on rentre dans la démarche, on fait quelque chose, on avance et on essaye toujours de faire mieux ».

Le couple en a marre « d’être manipulé par la publicité ». Mathieu qui découpe des chaussettes (mais pourquoi il fait ça?) rajoute que « lorsque l’on va dans un magasin, il y a toujours une promo qui a une durée limitée et que si on revient la semaine suivante, il y aura encore une promo ».  Je me faisais la réflexion quelques jours avant, en voyant les panneaux fluo aux bords de chaque rangée du supermarché.

Marie reprend la main en expliquant que, pour elle, « acheter c’est voter ». On choisit ce que l’on veut pour notre société et on l’indique en injectant l’argent dans le commerce où l’on va.

Il est hors de question de redire que « c’est un retour en arrière. C’est plutôt un retour à l’essentiel ». Il est vrai que l’on en a ras le bol d’entendre les détracteurs de l’écologie nous pointer du doigt pour dire que les écolos veulent s’éclairer à la bougie et autres conneries du genre. J’adore le monde moderne, j’adore les technologies, je suis scientifique et justement, cela me pousse à croire qu’en mettant notre matière grise au service de notre environnement, nous vivrions mieux.

Mathieu découpe encore. Il est sans fond ce sac? Ils ont récupéré des chaussettes usées (mais lavées!).

Marie décrit les 5 piliers du Zéro Déchet (classés d’après moi du plus facile à réaliser au plus difficile):

  • Recycler
  • Composter
  • Réutiliser
  • Réduire
  • Refuser

Par contre si on fait un classement du plus écologique au moins néfaste, l’ordre sera: refuser, composter, réduire, réutiliser, recycler.

Recycler

Acheter des objets avec des matériaux qui se recyclent. Attention aux logos:

Le « point vert »: Souvent les personnes pensent qu’il signifie que le produit va être recyclé mais c’est juste que l’entreprise paie l’éco-contribution. Autrement dit, le fabricant paie une somme à Eco-Emballages, société d’aide aux collectivités pour valoriser les déchets ménagers et les collecter.

Le Ruban de Mobius: Ce logo indique que le produit est issu du recyclage et que, par conséquent, il peut être à nouveau recyclé.

Triman: Il est apparu le 1er Janvier 2015. Il a été créé pour simplifier le geste des utilisateurs et éviter la confusion entre les 2 autres logos. Il signifie que le produit est recyclable.

Certains produits son difficiles à obtenir en vrac. Le lait par exemple, ne se trouve pas facilement. On doit donc encore l’acheter en bouteille. Heureusement, elles sont à peu près toutes recyclables. Attention, il y a une nouvelle bouteille qui vient de sortir, plus brillante, qui, elle, n’est pas recyclable: Article ICI.

Composter

Graphique pris sur l’ADEME qui date de 2007. Je n’ai pas trouvé de résultats sérieux au-delà de cette date. Pour le comprendre:
-OMR: Ordures Ménagères Résiduelles (après le tri)
-Éléments fins: particules inférieures à 20mm

Les déchets compostables sont représentés par la 1ère colonne, soit 33% de notre poubelle. Si je fais un calcul vite fait de tête… Hum 33% de 375Kg… Hum… en arrondissant, 124Kg.

124Kg!!! Mais où vont-ils? Soit ils sont brulés dans des incinérateurs pour produire de l’électricité (c’est bien) mais sont source de Dioxyde de Carbone (CO2) qui est un gaz à effet de serre (pas bien), soit ils sont enfouis sous terre où ils vont être décomposés très lentement par des bactéries qui vont produire du Méthane (CH4). Ce Méthane qui est un gaz à effet de serre beaucoup plus dangereux que le CO2, peut être réutilisé comme source d’énergie: le biogaz (pas mal), soit brulé dans des torchères et donc émettre des gaz à effets de serre (pas bien!).

Ce qui nous ramène à la solution la plus efficace, la plus naturelle, celle avec un bilan carbone nulle: le compostage. J’en parlerai dans un prochain article.

Vous pouvez acheter un composteur (en bois s’il vous plait!), en construire un (voyez ce que Mathieu peut faire avec des palettes: Article ICI), acheter des poules, ou avoir un lombricompost pour ceux qui n’ont pas de jardin.

Après, il faut essayer d’acheter des objets compostables. Voici ce que Marie et Mathieu nous ont amené:

 

 

La brosse à dents en bois et poils en matière organique. Une fois usée, vous la jetez au compost!

 

 

 

 

Le « coton-tige » en bois (oriculi). Réutilisable et lavable, il peut également se composter.

 

 

 

 

La brosse en bois et en poils de coco pour remplacer l’éponge de cuisine. 100% compostable.

Réutiliser

Fini le jetable! Revenons à la logique de nos grands-parents, plus en phase avec l’environnement: ce qui dure dans le temps produit moins de déchet. Il suffit de voir le monde de l’électroménager et du high-tech pour voir l’absurdité de la politique de l’obsolescence programmée. Certaines personnes commencent à s’attaquer à ce fléau: Article ICI.

Tout le monde s’indigne de cela lorsque l’on va au magasin et que le vendeur vous dit: « cela vous coûtera plus cher de le faire réparer que d’en acheter un autre ». Pourtant que faites-vous chez vous? Rasoir, pailles, mouchoirs en papier, lingettes, couches… (Selon l’ADEME, on jette 34Kg/an/hab de lingette, couche et mouchoirs en papier)

Heureusement les solutions existent:

On peut déjà mettre la brosse de nettoyage et l’oriculi (ci-dessus)

 

Les bocaux, en verre si possible, vous  permettront de faire vos courses en éliminant les feuilles plastiques que l’on met autour de votre viande, votre poisson ou votre fromage. Je rappelle que le plastique, issu de l’industrie pétrolière, relargue des molécules qui s’infiltrent dans votre corps. La plupart de ces molécules sont des perturbateurs endocriniens: Article ICI. Privilégiez le vrac pour remplir vos récipients. Si ce n’est pas possible de les utiliser, prenez des sachets en papier.

 

 

Utilisez des éponges faites maison à base de chaussettes (hey! hey! Les fameuses chaussettes découpées de Mathieu se transforment en éponges écologiques que l’on appelle « tawashi »!). Faites aussi (ou achetez si vous ne savez pas coudre) vos lingettes lavables qui remplaceront les disques à démaquiller.

 

 

 

Pour les fadas de paille lors des apéros, il existe des pailles en inox. Facilement transportable, vous pouvez l’utiliser à la terrasse d’un café. Après, on est d’accord, vous pouvez aussi boire sans paille!

 

 

Le rasoir de papi! Une évidence! On les appelle aussi rasoir de sécurité. A bannir: les rasoirs tout plastique! A éviter également les rasoirs avec manche métallique mais avec recharges (les lames et le plastique ne se recyclent pas dans ce cas). Non seulement, en choisissant les rasoirs de sécurité, vous faites un geste pour la planète mais aussi pour votre porte-monnaie. En effet, si à l’achat le rasoir coûte une trentaine d’euros pour les moins chers, les lames ne coûtent que 2€ en moyenne contre 8 à 10€ pour les recharges des grandes marques.

 

 

Les couches lavables. Souvent source de polémique (cher, pas hygiénique, compliqué à utiliser…), la couche lavable est pourtant une solution incroyable pour diminuer la quantité de déchet. Pour répondre:

  • Cher! Oui effectivement mais faites le calcul de couches utilisées durant les 2 premières années et le coût pour 5 couches lavables. Vous en trouverez d’ailleurs des pas chères sur le site Leboncoin. Beaucoup de personnes essayent mais on la flemme de laver les couches… ce qui fait des couches neuves se trouvant à un très bon prix.
  • Pas hygiénique! Pourquoi donc? La lingette se lave dans la machine à laver où l’eau peut être chauffée à 90°C. Pas une bactérie ne résiste à ça!
  • Compliqué à utiliser! Vous voyez sur les photos, qu’elle se compose de 3 parties. Ce n’est pas bien sorcier. Il faut juste tourner avec 2 couches pour changer bébé rapidement. Après on retire la lingette et la « couverture en éponge » que l’on lave. Il est vrai que ce n’est pas l’idéal lorsque l’on est en voyage ou chez des amis. Il existe toujours des couches jetables « écologiques et biodégradables » (Attention, elles se jettent encore dans la poubelle ménagère mais peuvent se décomposer de 50 à 90% contre 20% pour le couches classiques).

La nounou de Marie et Mathieu assiste à la réunion et a adopté les couches lavables alors qu’elle avait les mêmes a priori au départ. Elle explique que « c’est juste une méthode différente mais que ça n’a pas plus de contraintes qu’une couche jetable » et en plus elle a constaté qu’avec une couche lavable, les enfants ont beaucoup moins de rougeurs aux fesses dues aux irritations qu’avec une couches classique.

Réduire

On commence à passer dans la phase difficile car cela va aller à l’encontre de nos habitudes de consommateur voire pour certains d’éducation. Réduire ce que l’on achète passe par un précepte simple: Préférer la qualité à la quantité. Il s’agit alors de remettre en question toutes nos habitudes de consommation pour aller à l’essentiel et vers un mode de vie simplifié.

Voici trois astuces pour réduire efficacement sa consommation selon Béa Johnson:

•  Évaluez votre consommation passée: 

Faire le vide donne naissance à de nouvelles habitudes d’achats : déterminez l’utilité de chacun de vos biens et débarrassez-vous de ce qui n’est pas nécessaire. Faire le vide permet de partager avec les autres : votre tondeuse a-t-elle besoin d’être enfermée 6 jours sur 7 dans votre garage. Ne peut-on pas la partager entre voisins? On peut aussi troquer. Enfin, faire le vide permet de mieux gérer votre démarche zéro déchet : avoir moins, c’est avoir moins de raisons de s’inquiéter, moins de choses à nettoyer, à stocker, à réparer ou à jeter plus tard.

• Restreignez votre consommation actuelle et future: 

Commencez par ne pas vous ruer sur les produits emballés dans votre supermarché. Le même produit existe-t-il en vrac? Ne pouvez-vous pas le faire vous-même (DIY= Do It Yourself)? Ne prenez pas nécessairement votre voiture, vous pouvez sans doute faire ce trajet à pied ou en vélo. Avez-vous vraiment besoin d’imprimer ce document?

Exemples de DIY: faire sa compote, faire sa confiture, faire son dentifrice, faire son déodorant, faire sa lessive, faire son produit lave-vaisselle… ce n’est pas bien compliqué et c’est meilleur à tout point de vue.

• Évitez les activités qui soutiennent ou amènent de la consommation:

Nous sommes tous victimes des coups publicitaires des grands industriels et il faut bien se l’avouer, nous sommes faibles et craquons parfois sous l’impulsion de nos désirs créés de toutes pièces par le merchandising. Et si nous arrêtions de regarder la télé ? D’aller faire du shopping ? « Se contenter de ce que l’on a est la plus grande richesse » disait le penseur bouddhiste David Loy. Préférez des activités telles que: une balade à pied ou à vélo dans les bois, faire un gâteau ou jouer à un jeu de société en famille…

Refuser

Il y a des choses très simples à refuser: les prospectus. C’est entre 30 à 40Kg de déchets économisés par an par foyer. Pas mal, non?

Je vous ai créé un petit « Stop Pub » maison que vous pouvez télécharger ICI:

Après, refuser, c’est à mon sens LA phase la plus difficile du concept Zéro Déchet mais c’est une habitude à prendre:
refuser le sachet dans votre magasin sachant qu’il sert le plus souvent pour la pub (attention, les vendeurs sont très très rapides pour mettre dans le sac!)
-refuser la paille et les ombrelles dans un café
refuser les objets neufs (difficile par exemple pour la famille, les amis, d’acheter d’occasion pour des cadeaux)
refuser d’acheter des articles avec des suremballages (acheter en vrac ou avec vos boites en verre si possible)
-…

Limites, critiques et solutions

Le temps: Marie nous dit qu’elle ne perd pas de temps à faire « tout maison » et même qu’elle gagne du temps. C’est plutôt qu’elle a transformé le temps utilisé pour la consommation classique en du temps de fabrication d’un objet, un repas maison. En prenant un exemple concret: avant, faire ses courses dans un hypermarché, me prenait 1h30 (trajet A-R et achat). Je suis passé au supermarché, plus proche et surtout plus petit. Résultat: 30 min pour les mêmes achats. Si je tends à éliminer les produits de supermarché, je vais peut être aller dans un magasin spécialisé encore plus petit (je gagne encore du temps), ou je vais faire plus de petits magasins (boucherie, boulangerie, maraîcher…) qui vont être dans un environnement proche ce qui ne me fera pas perdre de temps. Voilà qui m’amène à un 2è point…

La localisation: en fait tout dépend de votre localisation: être en ville facilite la tâche car il y a une plus grande diversité de commerces. Cela se complique lorsque l’on est à la campagne. Dans la ville moyenne (35 000 habitants), près de chez moi, je n’ai pas de commerces spécialisés dans le local. Il y a bien 2 magasins bios mais qui ne cherchent pas des fournisseurs locaux (parce qu’acheter des noisettes bio hors UE, faut pas abuser). Heureusement, il y a des alternatives comme les marchés pour les fruits et les légumes et le vent tournant, de plus en plus de commerces se mettent à faire du local. Il faut parfois patienter un peu.

Les compétences: je ne sais pas comment utiliser mes 10 doigts, comment fabriquer un meuble, coudre un vêtement ou une sacoche? Alors là, je n’ai pas trop de solution, hormis suivre des tutos sur internet ou bien demander à quelqu’un de compétent dans votre entourage. Mathieu, Marie, je peux passer commande?

L’argent: c’est cher de faire tout cela. Ce n’est pas faux mais ce n’est pas tout à fait vrai non plus. Cela peut être une question de rentabilité: une gourde en inox coûte 30 euros donc en n’achetant plus de bouteilles en plastique, elle sera forcément rentabilisée. Cela peut être une question de changement de régime alimentaire: manger un steak de qualité de chez le boucher 2 fois par semaine est meilleur pour la santé que manger de la viande sous vide chaque jour. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’on place son argent ailleurs.

Conclusions

Le Zéro Déchet c’est juste un changement de posture dans notre vie de citoyen et une évidence en tant qu’espèce vivant sur cette planète. Il n’y a pas que très peu de contraintes (qui sont en réalité des changements d’habitudes) et beaucoup d’effets positifs.
Une fois que l’on a pris l’habitude de recycler correctement, de composter, de faire des achats intelligents (local, sans emballage…), et de savoir dire « non » c’est comme un fumeur qui arrête… il se sent mieux.

N’oubliez pas: le meilleur déchet c’est celui que l’on ne produit pas!

Pour aller plus loin

Le site de Mathieu et Marie: Vers l’Eco-logique et vous pouvez les suivre sur Facebook ICI ou ICI

Le site de la Famille Zéro Déchet et vous pouvez les retrouver sur Facebook ICI

Le site de Béa Johnson pour les anglophones

Le site Vers un Monde Sans Plastique qui amène vers un site de vente d’objet en bois, inox, plastique végétal, tissu…

Le site Un Truc Par Jour va permettre d’avoir un truc par jour (si si j’ai beaucoup réfléchi à cette phrase)

Prochainement sur le site, vous pourrez suivre les recettes de Mathieu et Marie en vidéo.

J’ai besoin de votre aide pour constituer une banque d’adresses de commerces qui jouent le jeu de l’approvisionnement local, l’équitable et le bio. Dès que j’en récolterai suffisamment , je pourrai faire un annuaire. Alors laissez-moi un commentaire! Merci!

4 thoughts on “Comment faire du Zéro Déchet?

  1. Super article! J’étais déjà convaincue par la démarche auparavant mais on va dire que tu as enfoncé le clou. Continue : l’initiative est superbe. Et elle plantera des graines dont on verra les fruits plus tard.

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